Choisir c’est renoncer!

Après la publication de quelques stories sur ma page au sujet des réseaux sociaux, je choisis de poser les mots sur papier afin «d’en tirer quelque chose», pour moi et pour vous!

Fort est de constater que si on désire être présent ET visible sur les réseaux sociaux, avoir des retours, des commentaires et voir sa communauté grandir, n’être QUE présent ne suffit plus. L’algorithme de certains, voire de tous les réseaux sociaux tend à imposer le fait d’être présent tous les jours en story et très régulièrement avec des postes. Et ce, afin qu’il décide de vous «montrer» à d’autres comptes pour tester la pertinence de vos contenus, ou pas.

Et si vous ne suivez pas ce rythme, vous êtes «punis», c’est-à-dire que notre Cher Ami l’algorithme va «choisir» certains de vos abonnés et tout bonnement les désabonner sans même le leur demander, bien évidemment…

Pour les individus qui souhaitent développer leur activité, il est très facile de rentrer dans ce cercle vicieux du «toujours plus, pour toujours moins», c’est-à-dire passer toujours plus de temps sur les réseaux, pour toujours moins de résultats. Tout en gardant à l’esprit que tout ce temps consacré sur les réseaux n’est pas rémunéré. Le temps consacré à cela est, d’ailleurs, bien plus important que ce qu’on pourrait imaginer. C’est une activité fortement chronophage.

Cette situation fait résonner chez moi un fort sentiment d’injustice et de frustration : d’injustice car un lourd travail est effectué en amont et le fait que ce semeur de troubles (l’algorithme) puisse décider de la pluie et du beau temps comme il le désire, me met très en colère. Je n’ai pas pour ambition d’obtenir une communauté gigantesque, mais si je pouvais continuer à toucher les personnes qui désirent me suivre, sans que ce Cher Monsieur vienne semer sa zizanie, cela me conviendrait. Ensuite, je ressens de la frustration car oui, c’est du travail pour peu de retour au final (conséquences directes des changements d’algorithme). Si je publie et partage, c’est avec mon cœur et beaucoup de plaisir que je le fais. Ma seule «rémunération» sont vos retours, vos partages, vos mercis. Sans ça, publier n’a pas/plus de sens pour moi: me retrouver seule face à mon écran de téléphone ne me procure aucun plaisir.

Arrivée à ce stade, trois options s’ouvrent à moi:

Premièrement, je pourrai me victimiser, râler, rester dans ma colère et vous inonder de cette mauvaise énergie.

Deuxièmement, je peux décider de suivre les règles du jeu que quelqu’un d’autre me demande de respecter pour qu’il veuille bien me diffuser plus largement. Cela aurait pour conséquences de faire des choses qui ne sont pas MOI, me mettre une forte pression sur les épaules pour publier beaucoup plus, ce qui engendrera un stress important, de la fatigue et de la frustration, certainement, de ne pas toujours y arriver comme je l’aimerais. A nouveau, l’énergie que je vous transmettrais ne serait pas la mienne, mais la leur…

Troisièmement, je peux accepter la situation comme elle est : Oui, je suis en colère et je ne suis pas ok avec ce mode de fonctionnement mais je n’ai pas le pouvoir de le changer. Je désire rester sur les réseaux par plaisir et non par obligation, je souhaite poster quand cela me parle et non me rajouter une obligation sur le dos, dont je n’ai pas besoin, en rentrant dans LEUR moule. Je refuse d’intensifier ce lien de dépendance, déjà bien trop présent dans mon quotidien. «Choisir c’est renoncer».

Je choisis, pour le moment, de continuer à publier avec mon cœur et, peut-être, un jour, j’arrêterai car cela ne correspondra plus à mes valeurs et mes objectifs. Je peux encore avoir des interactions, bien que ces dernières soient bien moindres qu’auparavant, je l’accepte. Le jour où ces interactions auront disparu, si l’algorithme continue d’évoluer dans le même sens, je tirerai ma révérence, en sachant, en conscience, ce à quoi je renonce mais également ce à quoi je dis oui: plus de temps disponible pour d’autres choses, une autre manière de communiquer avec vous (à envisager), un alignement avec qui je suis et dans le respect de ma personne. Je me dirai OUI à moi, à mes priorités et mes besoins, à ma vie.

Pesons le pour et le contre dans nos décisions, prenons le temps de faire les choses en conscience:

Faisons les choses pour soi ou pour les autres ?

  • Mon choix me coûte-t-il plus ou moins que ce qu’il me rapporte en termes d’énergie?
  • Qu’est-ce que je choisis?
  • A quoi est-ce que je renonce ? Suis-je prête à renoncer à cela?
  • Est-ce que je me respecte?
  • Est-ce que je prends en compte mes besoins et mes priorités?

Nous avons les cartes en mains, quel que soit le questionnement, la thématique ou le domaine concerné, apprenons à en faire bon usage en se posant les bonnes questions car choisir c’est renoncer…